Gilad Shalit est devenu, malgré lui, un symbole.
Ce jeune garçon qui aura 24 ans le 28 août, enlevé il y a 4 ans en territoire israélien, monnaie d'échange, à taux très variable, mais toujours à la hausse pour ses geôliers, est dans toutes nos têtes et nos coeur.
Pour les fanatiques nombreux et haineux, il n'est qu'un objet de valeur marchande.
Pour d'autre il n' est qu'un soldat et donc, un prisonnier de guerre.
Pour les politiques étrangers, il n'a aucun intérêt, et pour nos politiques, il est un sacré dilemme.
Pour les israéliens, il est le fils de chaque famille.
Quand un jeune part faire son service, 2 ans pour les filles, 3 pour les garçons, on leur organise une petite fête familiale, pour leur souhaiter " bonne chance" et espérer, ensemble, qu'ils ne connaîtront pas la guerre.
Quand ils terminent, on leur fait à nouveau la fête en remerciant le ciel qu'ils soient en vie.
Aucune mère digne de ce nom ne se réjouit de voir partir son enfant au service militaire, parce que chacune d'elle sait ce que cela implique et les risques énormes que son enfant encourt.
Gilad Shalit n'est pas un symbole.
Il est le fils d'une mère et d'un père, qui savent exactement ce que veut dire service militaire en Israël, et qui auraient préféré que leur fils prenne une année sabbatique, après avoir glandé à l'école, avant d'entrer à l'université et de se tâter pendant un laps de temps plus ou moins long sur son devenir.
A l'immense tristesse de sa famille de savoir que 4 ans ont été volés à leur fils, s'ajoute la terreur de ne jamais le revoir vivant, ses ravisseurs n'ayant d'humain que l'apparence, ceux-ci ne respectant pas la vie, celle des autres ou de leurs propres enfants.
Au delà de la politique méprisable des gouvernements occidentaux vis-à-vis d'Israël, et je ne parle même pas de la girouette outre atlantique, le manque total de réactions des innombrables ong, est indigne et décrédibilise leurs actions quelles qu'elles soient.
Sans oublier la croix rouge ( de honte ? ), qui fidèle à son comportement lors de la guerre mondiale, ne joue aucunement son rôle.
Gilad n'est qu'un jeune homme qui a fait son service militaire.
Il n'a pas été fait prisonnier en pleine action de guerre.
Si la foutu opinion publique s'en était mêlée, si Ammnesty était moins sélective, si Kouchner n'avait pas oublié l'essence même de son combat, lorsqu'il était encore respectable, si tous ces inutiles "beaux" parleurs avaient mis la pression pour que Gilad ait, au minimum, des visites de la croix rouges.
Si ces infréquentables s'étaient offusqués, eux qui aiment tant cet état, de ce que l'on veuille l'échanger contre des centaines de sanguinaires et autres assassins.
Si ...
Si le droit international pouvait encore signifier quelque chose.
Si la honte était plus forte que la lâcheté.
Si ...